Méli Mélo vineux
Un « petit » apéro, à l’aveugle comme toujours.
Chablis Grand Cru 2001 Blanchot –François Raveneau.
La robe est très pale, le nez m’amène vers le chablisien mais la bouche, très grasse, me fait douter. C’est pourtant bien un Chablis et pas n’importe lequel. Une superbe bouteille, un très grand vin. Première émotion de la soirée. Ca commence bien.
Châteaneuf du Pape 1990 – Vieux Télégraphe (Rouge)
Robe rouge rubis assez claire, pas trop évoluée. Le nez est superbe, j’y passerais la nuit. En bouche ce sont des aromes de cerises à l’eau de vie. Je me dirige vers Châteauneuf, ca n’est pas très compliqué. Quelques semaines après le Beaucastel 90 un autre bonheur sur le même millésime mais très différent, moins épicé, plus fruité, avec peut être moins de race que le Beaucastel. Mais je prends les deux. Encore une superbe bouteille.
Mas de Daumas Gassac 1998 (Rouge)
Absolument infâme, un nez caoutchouteux, désagréable. Imbuvable. Direction l'évier.
Volnay 2001 Domaine des Comtes Lafon.
Je devine évidemment la Bourgogne mais c’est tout. C’est bon, très agréable, ca pinote mais… une fois l’étiquette découverte et le prix supposé, je me dis que le rapport qualité/prix doit être désastreux.
Nous nous somme fini avec un tokaji de Hongrie pas photographié. C’est la maison importée par Vega Sicilia. Ca a été superbe. Sans doute ce que j’ai bu de mieux en la matière, et très au dessus de la plupart des Sauternes et vins de Loire que je connais. Mais n’ayant rien noté je ne vous en dirai pas plus.