Tardieu Laurent - Guy Louis 1999 (Rouge)

Le temps qui passe change forcément les habitudes. Les goût se modifient, se précisent. Certaines choses se confirment, s’amplifient. J’aime chaque jour un peu plus les vins de la maison Jamet, ou ceux d’Emmanuel Reynaud. D’autres maisons ne m’émeuvent plus, ou moins. Je trouve aujourd’hui que les vins de la maison Tardieu Laurent, très bien faits, manquent de cette personnalité qui fait les vins d’exception. C’est bon, bien fait, mais trop lisse à mon goût. J’ai malgré tout passé un bon moment avec ce Guy Louis 1999, et ses senteurs de tapenade et de réglisse. Une très jolie bouteille. Le week-end dernier nous avions liquidé une immense bouteille : Un jadis 1998 de chez Didier Barral. Un grand vin du Languedoc, un pur bonheur. Mon dernier flacon de ce millésime hélas.

Comments

[INVINO]

Dégusté hier soir autour d'un filet de Boeuf en croute accompagné d'une poélé de champignons, une bouteille de Guy Louis 98, qui dés son ouverture dégagai des senteurs de poulaille mais qui aprés aération se bonifie avec caractère mais finesse. Une bouteille qui en bouche n'a pas à rougir malgrés son age et surtout par rapport quelques chateauneuf qui a l'heure d'aujourd'hui fatigue beaucoup plus. Une bonne surprise, meilleures que le 99.

[INVINO]

J'ai longtemps travaillé avec Michel Tardieu, je me rappelle des premieres années ou il fut reconnue par la presse avec une méthode d'élevage bouleversante (200% fût neut neuf) un an d'élévage et puis une autre année dans des fûts neufs, des vins tapisé par la barrique et le brulage cachant le moindre potentiel, mis a part sur les grandes appélation , telle que Côte-Rotie et Hermitage tout deux acheté chez de trés bons vignerons tel que Stéphan à Ampuis.
La mauvaise surprise etait à l'évolution et dés la troizieme voir quatrieme année ou les tanins se sont fondues avant le bois, déséquilibre entre matiere et tanins de bois, dommage car l'idée venait de Laurent en Bourgogne ou le pinot à tendance à plus digérer la futaille avec l'age par contre je suis encore septique sur la Syrah et encore moins sur les grenaches.
In vino, bonsoir.