Estouffade de bœuf
Ce que j’aime dans cette recette c’est sa simplicité, et pourtant un résultat final absolument savoureux, un goût puissant, généreux. J’aurais du mal à vous en donner des proportions exactes car je fais tout ça au pifomètre. Mais, vous allez voir, difficile de se tromper. Je commence par commander la viande chez mon boucher, aux halles. Je lui donne le nombre de personnes et il décide du poids et de quel morceau. Je suis certain que votre boucher saura vous conseiller.
Dans ma cocotte en fonte je fais revenir rapidement la viande pour colorer tous les côtés des cubes. Je farine ensuite très légèrement et remue le tout pour bien répartir la farine.
J’arrête le gaz, et vide une bouteille de vin rouge. En général j’utilise un costière de Nîmes du château de Campuget, cuvée l’amarine. Ca vaut 7 euros en grande surface. Il est certain que la qualité des produits est primordiale, tant en ce qui concerne la viande, que le pinard !
Je glisse quelques branches de thym (en quantité généreuse) je sale, je poivre (généreusement) j’ajoute quelques champignons de Paris frais, émincés grossièrement, deux feuilles de laurier et, selon mon humer une gousse d’ail ou deux. Je fini par deux carrés de chocolat noir.
Laisser ensuite la cocotte fermée au four pendant 7 bonnes heures à 70-80°, pas plus et plutôt 70°.
Je fais ça la veille ou l’avant-veille. Le jour J je réserve la viande et laisse la cocotte ouverte sur le gaz (pas trop fort non plus) pour faire réduire la sauce (pas trop non plus). Je le sers très simplement avec des pommes de terre dorées au four sur un lit de gros sel. Plus simple que ça que tu meurs. Et pourtant…. Avec un bon Châteauneuf du Pape ou un grand Languedoc… Mmmmmm. Pour le coup nous sommes très loin de la gastronomie moléculaire, quoique...